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Soulitude (Vol​.​1)

by TIS & TUMSOUL

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1.
C’est l’instant idéal pour rédiger son parcours, diriger son équipe loin des carrefours, au son des kicks, sur fond de guitare lourde, pour du rap sans limite de temps ni compte à rebours, afin que tu ressentes le rythme, instant idéal pour qu’on redescende les vitres, ouvertes aux alentours, et s’éloigner du centre ville, instant idéal, pourquoi ne pas quitter sa tour, maintenant qu’il démarre pour se retrouver pendant le film de nos vies qui se tourne, il faut qu’on en profite avant qu’on perde le fil, comme celui d’une machine à coudre, et adopter le bon profil, moi celui qu’on me refile est celui (du mec) contre le flic, mais c’est l’instant idéal pour absolument vous contredire, toujours à montrer le pire de nous-mêmes, c’est pourtant l’instant idéal pour reconstruire, telle une pyramide humaine, mais avant qu’on se retire, je te l’épelle, c’est T.I.S et T.U.M.S.O.U.L
2.
Ok, j’ suis prêt à rouler toute la nuit, et même à rouler sous la pluie, pour oublier c’ que la vie nous a pris, et ce qu’elle nous a appris, j’ rentrerais bien tôt ou tard, mais pour l’instant, je tourne dans les grands boulevards, tant que j’en ai encore le pouvoir de le vouloir, et j’en abuse, des couloirs de bus aux coups de phares et ruses, beaucoup de foire dans Paris intra-muros, des alcoolos, des femmes cougars, des sales clodos, et des couche-tard, du coup, je pars découvrir le pot aux roses, cette nuit s’oppose au cauchemar, quand toute la ville me produit son charme, à petite dose, je conduis en position shaft, et roule toujours jusqu’à la remise en cause des choses graves, la mise en pause du show, ma vie en prose et punchlines, on roule ensemble jusqu’à oublier où nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, oublions donc l’automne, attend, on roule ensemble jusqu’à oublier ce que nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, en somme, on roule dans Paname… on roule jusqu’à oublier où nous sommes on roule jusqu’à oublier ce que nous sommes on roule jusqu’à oublier où nous sommes on roule jusqu’à oublier ce que nous sommes Ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie la foule du soir, qu’on oublie l’homme saoul du bar, ou l’appel au secours d’une âme qui traîne et secoue le crâne, (j’avoue) ceux qui peinent à savourer le calme sont nombreux, et sont un peu parmi nous à chaque tour des Halles, et de Pigalle à Saint Cloud, y a plus d’un crew, ou d’une brigade, de Belleville au Luxembourg ou Beaubourg, ma plume divague, évadé sans doute, emporté par la plus petite vague (de foule), et celle ci m’envoûte, elle m’amène bien loin du rivage, on roule jusqu’à ce que l’on oublie où nous sommes, les arrondissement cool ou pas, au final se ressemblent, un agrandissement de foule, j’aimerais savoir ce qu’ils ressentent, une longue distance, une courte, on a tourné autour du centre, fais le tour, ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie ce que nous sommes, coupables ou victimes, mais aucun de nous n’est innocent, capable de mille crimes, en toutes circonstances, il me semble y voir la vitrine dans Paris, moi je suis d’Evry, je suis parti de l’Essonne et je roule encore
3.
J’ai de l’amour pour tous ceux qui m’aiment, ceux qui le sèment autour de nous, pas pour ceux qui le freinent, ceux qui comprennent que c’est toujours ce qui nous entraîne, ceux qui l’apprennent tous les jours, et ceux qui l’enseignent (comme un cours), j’ai de l’amour pour tous ceux qui se battent, les handicapés, les sourds, qui se laissent pas abattre, qui ont envie de crier au secours, mais ne passent pas à l’acte, restant dignes et faisant le double de ce dont t’es apte, (sans un doute), j’ai de l’amour pour tous ceux qui donnent leur cœur et leur énergie à chaque épisode, jour épuisant de leur vie avant l’épilogue, les grandes puissances de la ville ne sont pas les plus nobles (à mon avis), j’ai de l’amour pour tous ceux qui se moquent de la dureté d’aujourd’hui, de celle de l’époque, qui affrontent les jours de pluie sans prendre de médocs, qu’abandonnent pas la partie, même en cours, je développe ma théorie j’ai de l’amour pour tous ceux qui m’aiment j’ai juste de l’amour pour tous ceux qui le sèment j’ai juste de l’amour qui descend du ciel j’ai juste de l’amour car c’est l’essentiel de nos jours (X2) J’ai de l’amour pour les gens honnêtes, dans les bons, les mauvais jours qui restent corrects, te respectent et avant tout, respectent la règle, celle de ne pas être un vautour, mais plutôt un aigle (en fin de compte), j’ai de l’amour pour tous ceux qui plaident pour la bonne cause et t’en cause sans prendre la tête, des rebelles qui ne font pas de pause dans leur façon d’être, et qui rejettent toutes les poses de barres aux fenêtres, (l’affaire est close), j’ai de l’amour pour la foule discrète, surtout celle qui reste cool, s’entoure de mystère, pas celle qui agresse, qui saoule, ni l’bouc émissaire, celle qui garde l’esprit souple mais ne s’laisse pas faire… j’ai de l’amour, mais je sais qu’il s’perd, à chaque minute et chaque jour, dans chaque hémisphère, l’acquérir est déjà tout c’qui peut me satisfaire, l’écrire et faire des jaloux n’est pas pour me plaire, mais j’avoue que… REFRAIN
4.
5.
(Tis) Inutile qu’on se parle, que je participe à vos conversations, je pars, et plonge bien souvent dans mes songes, avec la zik, le son, je plane, enfermé sur moi-même, la situation ne change pas, avec les gens, très peu d’échanges, c’est étrange quand les anges passent…au dessus de nos têtes, moi je m’imagine que je les remplace, gardant à la fois le silence, à la fois la zik dans le casque, seul assis dans ce parc, je repense à mes erreurs et accidents de parcours, et surtout à ceux dont l’incidence marque, mais des fois, je me sens fly, loin de la réalité, libéré de son poids, à l’aise et le sang froid, fatalité, je me sens apaisé, mieux sans toi, et je vais apprécier les opportunités que les dieux nous envoient, j’ai quitté les lieux, les endroits pour mon home sweet home, le hip hop un royaume que je ne quitterais pas de si tôt, mais sollicite l’autre, car c’est grâce et avec lui que j’investis le trône, je suis de ceux qui partagent toute leur réussite au crom et fly au-dessus de la masse, en dehors des sentiers battus, et hors des centres, c’est mon bateau que je désancre et fly toujours haut, ce morceau vous sert d’exemple, quand le beatmaker sort des samples, moi j’arrive pas à redescendre (X2) (Tis) Inutile qu’on se parle, que je participe à vos conversations, je pars, et plonge bien souvent dans mes songes, avec la zik, le son, je plane, toujours enfermé sur moi-même, alors je prolonge pas l’échange, mais bon, je prononce pas de mots méchants, je renonce quoi ! sur des vraies relations humaines, j’ai fait une grosse croix, c’est surtout en ta sincérité que je n’ose croire, trop d’hypocrites et faux types qui méritent un oscar, mais je serais pas de la cérémonie même s’ils me taillent un costard, mais cette fois, je me sens fly, complètement déconnecté, et personne ne s’en fera, ils me laisseront sans voix, moi-même, je laisse l’individu suivre sa voie, et c’est le même sentiment de plénitude que j’éprouve à chaque fois, et son pouvoir s’accroît à chaque beat, à chaque minute, à chaque rythme, un boom tchak, et je quitte l’endroit où j’habite, si je fais bouger les têtes, c’est de ma dette que je m’acquitte, un petit big up pour ma clique, et je la quitte, j’applique au mic et Refrain (Leslie) Tu prends ton élan et quittes le bitume, te détache doucement, et t’envoles comme une plume, là où d’autres s’accoutument au train-train quotidien, tu gardes les yeux rivés sur la lune, et ton esprit s’envole loin… tu fly Refrain
6.
Moi je reste moi-même depuis longtemps, j’ fais ce que j’aime, et tu l’entends, tu le vois à ma gestuelle, ma musique est presque humaine, et tue le temps, se promène, capture l’instant sans problème, puis mesure la température des moments durs sans trop de peine, mon rap a un pied en Europe, l’autre qui rentre au bled, il a ce côté intelligent, et celui qui te rend trop bête, il aime les trompettes, mais pas la flûte de ceux qui te parlent d’honnêteté sans trop l’être, non, j’ crois pas qu’il tolère, mais il n’est pas en colère pour autant, il a ce regard polaire, mais l’intérieur du cœur aux couleurs primaires du printemps, même en hiver, mon rap est différent, ni gentil ni méchant, ni bosseur ni fainéant, mais trop fier, mon rap est gonflé, crois voler comme une montgolfière, mais s’écarte des contes de fées, tout compte fait, garde les pieds, si tout ce qu’on fait reflète ce qu’on est quand c’est superbe, autant que quand c’est nul, mon rap a su le faire, il me résume Tu sais qui je suis, si tu suis un peu mes rimes, si tu lis entre les lignes, si tu vibres sur mes rythmes, tu peux poursuivre l’énigme, tu sais qui je suis, si tu observes le creux de ma mine, l’encre couleur bleue marine, qui coule de ma plume aride, tu sais qui je suis de manière exacte, à travers ces paroles minimes, ou bien à travers mes actes, mais faut bien capter le message, ma zik est peut être nègre, mais applaudis le métissage, sur la scène, elle ratisse large, ma zik est comme moi, ma zik étonne, ma zik déconne, ma zik a manqué sa cible et hésité tant de fois, mais ma musique est bonne, ma zik est comme ce gamin impossible, et à la fois, cet homme de principes et de foi, si ma zik était free, tu ne l’apprécierais même pas, même si l’art de manier la rime me ruine, et ne paye pas, si tout ce qu’on fait reflète ce qu’on est quand c’est superbe, autant que quand c’est nul, mon rap a su le faire encore cette fois
7.
8.
(Tis) Moi je vis des hauts et des bas, j’ suis tout en haut quand je rappe, mais vite retombe quand je mate que ça ne me rapporte pas, et devant mon plateau repas, des vidéos me parlent, des clips très beaux me narguent, et ça devient n’importe quoi, mais je n’en fais pas tout un plat, les idéaux comme d’hab, nous disent égaux, semblables, utilisent la langue de bois, on aura encore le droit aux clichés confortables, aux idées qu’on formate, auxquels je n’accorde pas de crédit, ni même de poids, (je suis) en bas de l’échelle à chaque fin du mois, j’ suis pourtant toujours tout en haut au micro check, en bas quand on parle d’emploi, (je suis) ni cadre, ni grand chef, en haut quand on parlera de cette rime et des dix prochaines, les hauts et les bas vite s’enchaînent, tout comme les exploits et les bides s’emmêlent, les espoirs et les mises en scènes qui déçoivent, et on vit sans être des esclaves ni même des puissants maîtres, mais c’est épuisant d’être dans cette foire qui m’entraine encore cette fois On vit des hauts et des bas, des montagnes russes depuis le départ, mais crois pas que tout le monde s’amuse et que la vie t’épargne, c’est à celui qui montera le plus à l’abri des regards, pas à celui qui tombera juste entre les étages (X2) (Hippo) On trime sur des remontées mécaniques des tréfonds océaniques à la renommée. Mais une fois au sommet, ébahis, on n'peut que sombrer, on s'laisse retomber, le temps nous est compté ; quelle éprouvante épopée tragique. C'est la descente qui nous décoiffe, nous met des baffes, nous broie, nous froisse, l'on grimace, l'on se crispe, l'on se fâche. L'insouciance laisse place à la tourmente, l'extase à la souffrance, la jouvence à l'incontinence. Notre existence un manège où l'on avance sans frein, il faut apprendre à toucher le fond avec entrain ; à renaître de ses cendres, à remonter la pente, à jongler avec ses émotions, à supporter l'attente. Epaulé par ses amis, sa famille, voire par des inconnus ; c'est beau mais rare et quand cela arrive, crois-moi, c'est impromptu. Quand j'ai la gueule de bois quand j'meurs de froid, quand j'pleure quand j'me sens seul je dois me dire qu'ça ira mieux vu qu'on vit tous des hauts, des bas. REFRAIN (Léni) J’ai mes hauts et mes bas, mes bons, mes mauvais départs, mes coups de bol, mes coup de blues, mes coups du sort et mes coups d’un soir, ma vie une belle garce mythomane, une sorte de pompier pyromane, ça passe du rire aux larmes…de quoi perdre quelques kilogrammes ! Des fois je loose total, mais j’ai le moral, des fois je gagne mais je déprime plus que Jean-Pierre Coffe au Mc Donald ! J’fais du trampoline, dans mon encéphale, balloté entre connerie sans égale et sagesse ancestrale ! Pour moi la perfection est perfectible, donc j’me torture l’esprit pour des détails imperceptibles… Et si tu m’expliques que c’est psychotique, j’reste sceptique, car tout va bien…tant qu’le public est réceptif ! Ça va, ça vient comme entre deux jambes écartées, j’passe des abysses aux étoiles, sapé en cosmonaute palmé ! T’as capté ? Un coup tu vas palper, l’autre tu vas raquer, ça passe des palmiers au glacier donc laisse-toi aller : la vie c’est les montagnes russes !
9.
Laisse moi grimper sur le toit du monde pour observer les bons côtés ou les coins plus sombres, le naturel ou les teintures blondes, l’habituel nature humaine face au poids du monstre qui bataille et livre duel mais des fois succombe, la souffrance individuelle ou la joie du nombre, la vision du bout du tunnel ou l’angoisse d’une longue traversée pénible et cruelle, plus d’une fois tu retombes sur ce schéma conflictuel, bien ou mal, seul ou pluriel, blanc et noir, fort ou plus faible, homme ou femme, on est fans de ces combats perpétuels dans les fables, mais la réalité est moins manichéenne qu’on ne le crois, sur le toit du monde, certaines lumières s’éteignent, d’autres pas, tout en bas, l’enfer se mêle avec l’Eden, d’après toi, tout est froid, mais tout dépend de ton échelle, laisse moi douter de ta bonne foi, on ne sait pas ce qui se cache derrière les murs ou bien sous les toits, tout ce qu’on voit est artificiel sur le toit du monde, superficiel sur le toit du monde, surnaturel sur le toit du monde, sûrement superbe sur le toit du monde (x2) (Enz) J’ me suis assis 5 minutes sur le toit du monde, j’ai gratté un titre de plus, j’ai pas eu de problème pour le choix du son (Tum’ Soul), mais comment vas-tu donc ? J’passe plus de temps avec mes cahiers qu’avec ma famille, ouais tu me parles d’une honte, j’ai fait une courte pause… j’ai fait le point, et ça veut dire que tu m’aimes bien si elle t’as paru longue, j’laisse rarement la colère troubler ma vision, y a pas de blème (Padblem), maintenant tu vois à quoi je fais allusion, le jour se lève ailleurs quand le soleil se couche, c’est vrai qu’il brille pour tous, on l’imagine que pour nous, le rêve de progrès des uns crée le cauchemar des autres, la hiérarchie est acceptable si tu te places du bon côté des ordres, notre vision est biaisée par nos œillères, nos perceptions manquent de relief, un battement d’ailes ici crée une tempête au loin, un jour de plus n’est qu’un jour de moins, sur le toit du monde Refrain (None) Du haut du toit du monde, je vois que ça débloque, se bloque, se braque, au bloc squatte, l’ambiance n’est plus au Flipmode Squad, ça blague peu, craque souvent, brasse du vent, les faux passent devant, y a pas le feu, mais ça se casse les dents, je vois toi, moi, et plein de charades, trop de mascarades, et si peu de camaraderie, je vois pas de parade, trop de canards cèdent à ces chamailleries, c’est pas le panard, enlève les ballerines, ça s’accroche à des si, ainsi qu’aux signes, et si je me résigne, avec le diable signe, met pour moi un point final sans passer à la ligne, au départ alignés, saches qu’on perd beaucoup de monde avant la ligne d’arrivée, sur le toit du monde, je vois des coins clairs, des coins sombres, de la lumière cachée dans l’ombre, et des bulles d’air dans les décombres, ça me sidère tant de pénombre et j’erre, vagabonde, c’est que même de là-haut, je ne trouve pas ma place sur le toit du monde
10.
Orages 02:51

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Tis et Tum'Soul remercient tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ce projet (ils se reconnaitront), et tous ceux qui soutiendront... rendez vous au prochain volume!!

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released February 8, 2014

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